Présentation d'Hiboshi Wataru

Nom : Wataru

Prénom : Hiboshi

Sexe : Masculin

Nationalité : Japonais

Age : 15 ans

Année : 1 ère année

Poste : Elève

Caractère (min. 5 lignes) : Hiboshi possède un caractère assez spécial. De nature plus discret que timide, il aime se retrouver seul avec lui-même pour réfléchir et penser à toutes sortes de choses, malgré le fait qu’avoir parfois du monde autour de lui le rassure. Il possède un caractère impénétrable, voir froid et mystérieux pour ceux qui ne le connaissent pas et ne fait rien pour démentir leurs impressions. Il possède un tact et une pondération qui l’aide parfois à se sortir d’affaire mais néanmoins, malgré cette apparente impiété et ce calme, il est pourvut d’un sens aigu de la méfiance et du calcul. Plus jeune, il était d’un caractère impulsif et violent. Il s’en prenait à tout ceux qui ne le respectaient pas, ou qui ne respectaient pas les autres. Certes, il se battait pour la bonne cause, mais ce trait de caractère n’en était pas pour autant flatteur, plutôt contradictoire avec ses principes à la Robin des Bois. Il était impétueux, rebelle, sauvage … On ne pouvait pas l’enfermer dans une structure ou l’obéissance était de rigueur. Il a donc apprit à se protéger, et à ne plus montrer la moindre émotion car ses actes passés, lui ayant attirés des ennuis à profusion, le laissèrent déçu face aux remerciements qu’il aurait souhaité recevoir mais qui ne virent jamais.

Description physique (min. 5 lignes) : Grand pour son âge, Hiboshi ne possède cependant pas le poids adéquat ; menu, sans être frêle, on pourrait penser le casser en lui soufflant dessus. Il aime la douleur et arbore non seulement un élargisseur sur l’oreille droite, qu’il compte bien faire grandir encore un peu, l’estimant trop petit, mais aussi un autre trou juste au dessus. Il s’habille généralement assez ample lorsqu’il n’est pas en cours, tenue composée de tee-shirt larges et baggys. Il a les cheveux châtains clairs, mis longs, qu’il refuse de couper.

Histoire (min. 8 lignes) : Je m'appelle Hiboshi Wataru. J'aimerais savoir par quel bout de mon histoire il faudrait que je commence pour parvenir à vous la retranscrire aussi fidèlement que ma mémoire le peut. Je vais donc commencer par le début, ce qui m'évitera certainement des retours en arrière, qui provoqueraient inévitablement un immense trouble dans ma tête déjà bien remplie.

Je suis donc née un beau matin d'automne dans le petit village bien tranquille de Minatura, village situé quelque part au Sud-est de Tokyo. Le commencement de ma vie fut probablement un évènement précurseur de ce qui m'attendait. En effet, ma pauvre génitrice mit plus de trois jours à me mettre au monde... Elle n'en mourut pas, bien heureusement pour certains, malheureusement pour d'autres, et finit par me laisser sortir, avec une jolie tête fripée que je n'ai pas gardé bien évidemment. Mais un élément étrange se passa...

*Flash Back*

"Pousse chérie! Pousse!" Hurlait mon « père », alors qu'il ne retenait plus ses larmes, de sentir non seulement tout le stress et la fatigue accumulés ces trois derniers jours s'en aller enfin comme un grande vague de soulagement, mais aussi parce que ma mère était toujours en vie. Ma mère aurait pu mourir lors de cet accouchement laborieux en ce jour frais et pluvieux. Mais elle était en vie. Et moi aussi!

"Pousse Katori! Tu peux y arriver! Le bébé est bientôt sorti!" Continua t-il, tout en regardant Masura, une amie à ma mère, essorer un autre lange pour éponger le sang. La jeune femme n'en pouvait plus. Elle était restée elle aussi au chevet de ma mère pendant ces trois jours de douleur. Elle l'avait veillé la nuit, s'assoupissant néanmoins quelques fois pour récupérer. Puis soudain, le troisième jour, ma mère s'était mise à hurler de douleur, agrippant son ventre de toutes ses forces.

"Je ne veux pas qu'il soooorte! Je ne veux pas de ce bébé!" S'époumonait-elle en se frappant le ventre, les cheveux en bataille, le visage ruisselant de larmes.

"Allons Katori...calme toi, ce bébé ne restera pas avec toi, ne t'en fais pas. Fais le juste sortir!" Lui murmura calmement Masura en posant un tissu humide sur le front de ma « mère » qu'elle avait parvenue à apaiser.

Ma mère la dévisagea, effrayée de ce qui l'attendait, et s'allongea en respirant bruyamment.

"Où...où va t-il aller dans ce cas?" Demanda t-elle, peut être par soucis de conscience.

Masura n'avait sûrement pas prévue cela. Elle baissa la tête et ferma les yeux. Elle était jeune, vivait avec ses parents qui gagnaient à peine de quoi tous les nourrir, mais ce jour là, la jeune femme fit quelque chose d'une extrême bonté.

"Je le prendrais." Souffla t'elle d'une voix blanche et éteinte, sachant d'avance les problèmes qu'allait engendrer cet acte.

"Tu ferais...ça? Pour nous?" Demanda subitement mon père qui était assis à l'autre bout de la pièce, observant la scène de loin.

"S'il le faut. Oui. Je ne laisserais personne mettre un enfant dans une poubelle pour qu'il meurt parce que personne n'en veut!" Cette fois, on pouvait sentir de la conviction et de la hargne dans sa voix, d'habitude si fluette.

"C'est d'accord! Prends-le! Prends-le et emmène-le loin de n...aaaggghh!"

Une forte contraction lui coupa la parole et Masura s'agenouilla au pied du lit.

"Pousse chérie! Pousse!" Hurlait mon père, alors qu'il ne retenait plus ses larmes, de sentir non seulement tout le stress et la fatigue accumulés ces trois derniers jours s'en aller enfin comme un grande vague de soulagement, mais aussi parce que ma mère était toujours en vie.

Ma mère poussait de toute ses forces, s'aggripant au rebord du lit.

"Pousse Katori! Tu peux y arriver! Le bébé est bientôt sorti!" Continua t-il, tout en regardant Masura.

Quelques minutes plus tard, j’étais là. Après avoir coupé le cordon qui me tenait encore liée une dernière fois à ma mère biologique, on pria Masura ne m'emmener le plus loin possible...

Mais pourquoi Katori refusait à ce point de me garder sous son toit, de faire mon éducation et de me voir grandir? Me demanderez-vous. Et bien pour de tristes raisons. On parlera d'une relation avec un homme, qu'elle souhaitait plus que tout oublier.

Je vécue donc de belles années avec la famille Wataru. Jusqu'au jour où je ne sais pour quelles absurdes idées, je décidais de partir seule voir le monde. (Qui se résumait en fait à aller voir au bout de la rue. Je n'avais que 3 ans!)

S'en suivirent des fugues à répétitions. Une rébellion qui me coûta chère. Mon grand-père, le père de Masura, mourut d’épuisement...

Signe particulier : Possède un œil bleu et un autre rouge duquel il ne voit plus très bien. Un coup de couteau bien visé lors d’une bataille lui a épargné la crevaison mais pas la cécité. Il arbore donc une longue cicatrice, vestige de son combat face à un adversaire plus grand et fort que lui, qui lui rappelle chaque matin devant le miroir de ne plus rien faire pour aider les autres …

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