Poèmes d'Elisabeth

Toi, tu es là…

On dit que les anges sont invisibles,
Toi, je te vois…
On dit que les anges ont des ailes,
Toi, tu n’en as pas…
On dit que les anges errent dans le ciel,
Toi, tu restes ici bas…
On dit que les anges sont imperceptibles,
Mais moi, j’ai besoin de toi…
Tu n’en restes pas moins un ange,
Un ange pour moi…

Tes sourires sont des parapluies pour les torrents de tristesse qui s’abattent sur moi,
Tes rires effacent le bruit de cette pluie qui frappe férocement contre mes fenêtres,
Tu es le rayon de soleil qui brise l’interminable tempête de mon cœur.
Je n’aurai jamais pensé pouvoir autant m’attacher à toi,
En toi trouver de telles richesses dans lesquelles je ne saurais où me mettre,
Te perdre, toi que je chéris tant, est dorénavant ma plus grande peur.

Tu incarnes ma joie de vivre,
Mes rires et mes sourires,
Ma bonne humeur,
Mon bonheur.

Le soleil n’illumine pas autant mon cœur que tes sourires éphémères,
La musique n’adoucit pas autant mes peines que tes rires cristallins,
La chaleur ne sèche pas autant mes larmes que tes paroles sincères.
Jamais je n’ai ressenti cela pour une personne étrangère,
Jamais je ne me suis laissée aller à ce point,
Pour détruire, autour de mon cœur, mon écorce de pierre.

Toi, tu es là…

On dit que les anges sont invisibles,
Toi, je te vois…
On dit que les anges ont des ailes,
Toi, tu n’en as pas…
On dit que les anges errent dans le ciel,
Toi, tu restes ici bas…
On dit que les anges sont imperceptibles,
Mais moi, j’ai besoin de toi…
Tu n’en restes pas moins un ange,
Un ange pour moi…

Dis moi l’amour,
Pourquoi nous emmènes tu au septième ciel,
Pour après nous briser les ailes ?
Pourquoi illumines tu nos visages de merveilleux sourires,
Pour après les transformer en douloureux soupirs ?
Pourquoi fais tu battre la chamade à nos cœurs,
Pour qu’après seuls dans le noir, ils se meurent ?
Je ne te comprends pas,
Je t’en veux pour tout ça.


Dis moi l’amour,
Pourquoi suscites tu tant d’admiration
Toi qui n’est qu’une illusion ?
Pourquoi nous promets tu tant de bonheurs
Toi qui ne nourris que le fleuve de nos malheurs ?
Pourquoi nous appelles tu sans arrêt
Toi qui aimes tant nous voir pleurer ?
Je t’en veux pour tout ça,
Je ne veux plus croire en toi.


Dis moi l’amour,
Toi qui prône l’éternelle fidélité,
Toi qui nous fait croire aux contes de fées,
Pourquoi voles tu ainsi de cœur en cœur ?
Pourquoi à chacun d’eux laisses tu une traînée de douleurs ?
Pourquoi ne peut on rien contre ton pouvoir?
Pourquoi nous imposes tu tous ces déboires ?
Je ne veux plus croire en toi,
Loin de toi, je veux avancer pas à pas.

[27 janvier 2008]

Lorsque mon regard se pose sur ce cerisier en fleur,
La mélancolie et l’amertume prennent possession de mon cœur.
Je revois les douces années qui ont bercé mon enfance,
M’isolant dans un monde de joie et d’insouciance.

Mes paupières se ferment doucement,
Libérant mon âme, prisonnière et fière, un instant.
Elle s’envole loin d’ici et part retrouver ses souvenirs précieux,
Sur une balançoire abandonnée sous un ciel nuageux.

Je me replonge dans mon enfance,
Pour oublier le présent et ses souffrances.

Une petite fille parcourt la forêt endormie,
Pour cueillir les fleurs des mille et une nuit.
Elle les porte à son visage pour sentir leur doux parfum,
Avant de se lever et de continuer son chemin.

La même petite fille revient quelques années après,
Les fleurs de son cœur se sont fanées.
Ses larmes dessinent des cascades sur son visage,
Effaçant toutes ses illusions et ses mirages.

Je me replonge dans mon enfance,
Pour oublier le présent et ses souffrances.

Elle s’assoit contre un arbre et commence à jouer de la guitare,
A travers la musique, elle se libère de tous ses déboires,
Et retourne un instant quelques années plus tôt,
Cueillir les fleurs de son berceau.

Un petit air, un petit refrain,
Suffise parfois à soigner un douloureux chagrin.
Mais ce remède ne dure jamais,
Car la vie est une guerrière sans pitié.

Je me replonge dans mon enfance,
Pour oublier le présent et ses souffrances.

Mon âme voyageuse revient en moi,
Je suis couchée dans un parc sous le ciel étoilé,
Un sourire dessiné sur mes lèvres et une larme perdue dans mon regard.
Doucement, je ferme les yeux et me plonge dans le noir.

Je ne pourrais jamais revivre mon passé,
C’est vers l’avant que je dois dorénavant avancer.
Mais je garde ces quelques souvenirs précieux dans un coin de mon cœur,
Pour qu’à jamais, ils demeurent….

Je me replonge dans mon enfance,
Pour oublier le présent et ses souffrances.
Avant d’ouvrir les yeux,
Et d’avancer vers un futur orageux…

[17 mars 2008]